GERER LE STRESS DE FAÇON EFFICACE
Mercredi 20 octobre 19h15 à 20h30
Office de Tourisme de Divonne les Bains
avec Véronique Deschamps psychothérapeute et formatrice
Inscriptions préalables: deschampslefrancois@laposte.net 06 87 85 53 32
Tarif: 20 euros, 30 euros pour un couple.
Faire face au STRESS
Depuis des dizaines de milliers d’années, les réactions de stress aiguës ont permis à nos ancêtres de surmonter des périls vitaux, de survivre, de perpétuer l’espèce.
La vie moderne nous impose de plus en plus de stress chroniques qui, loin d’assurer la perpétuation de l’espèce, mettent en danger de plus en plus fortement le pronostic vital, en altérant au quotidien notre qualité de vie.
Cette tendance s’est considérablement accentuée depuis une dizaine d’années. Notre vie jongle entre vie professionnelle, vie personnelle, vie familiale, vie sociale, gestion de notre présent, de notre avenir, et celui de nos enfants, et tous les changements imprévisibles comme la pandémie du Covid, et ses conséquences à multiples niveaux…
C’est quoi le stress ?
Le stress est une réaction d’adaptation de l’organisme aux contraintes de l’environnement (au sens large), en vue de s’y adapter. La réaction est autant physique que psychologique.
Il passe par trois phases successives :
- Une phase d’alerte (de quelques secondes ou dizaines de secondes : la montée d’ adrénaline/noradrénaline)
- Une phase de lutte (de quelques dizaines de secondes jusqu’à deux heures, avec production importante de cortisol),
- Une phase d’épuisement (qui signifie l’échec de l’adaptation avec l’apparition de stress pathologique).
Le stress étant une réponse de survie, il est bon, et même indispensable à la vie, lorsque celle-ci est en danger. Néanmoins, il devient dangereux lorsqu’il se prolonge.
Parfois, ses composantes réactionnelles surviennent alors que notre vie n’est même pas en danger, et dans ce cas le stress est inapproprié et délétère
Qu’est-ce qui nous stresse ?
Les stresseurs de l’environnement sont : la pollution, le bruit, l’alimentation, la température, les événements imprévus, les situations de contraintes, les émotions mal gérées…
D’un point de vue psychologique, tout changement (voulu ou non, et même positif) est source de stress ; un mariage, une naissance, des vacances, une reconversion professionnelle, un déménagement, prendre sa retraite, des problèmes familiaux, des problèmes professionnels, des problèmes financiers, etc …
En 1967, Holmes et Rahe ont créé une échelle de stress ; ils ont démontré qu’il existait un cumul des facteurs de stress : plus une personne cumule les sources de stress (sur une période de 24 mois), et plus elle aura de risques de développer une maladie (liée au stress).
Même si nous vivons de nombreux stress, nous pouvons rester en bonne santé en adoptant des comportements-santé destinés à renforcer l’équilibre de notre organisme.
A quel rythme vivons-nous ?
« Courir et se dépêcher », « vivre à plein régime », « la vie à cent à l’heure » sont des façons de vivre en surrégime permanent et prolongé qui épuisent les réserves de notre organisme et fabriquent du stress et des maladies.
« Performant », « Rapide », « Productif » sont des qualificatifs à valeur ajoutée dans un contexte économique, néanmoins quand ils deviennent producteurs de « stress », l’efficacité et la rentabilité sont moindres.
Les signaux du stress sur le plan physique
Palpitations, douleurs thoraciques, impression de souffle coupé, respiration rapide, tension musculaire, maux de tête, maux d’estomac, envie fréquente d’uriner, pâleur, tremblements, insomnie, fatigue chronique sans raison objective…, et aussi de l’agitation, impression de ne pas tenir en place, ou au contraire inhibition, sensation de blocage…
Les signaux du stress sur le plan psychologique et mental
Ruminations sur des préoccupations de la vie de tous les jours, difficultés de concentration, de mémorisation, sensation de tête vide, et des somatisations diverses : fibromyalgie, spasmophilie, avec des douleurs diverses, symptômes gastro-intestinaux, sexuels, pseudo neurologiques, … allant jusqu’à des crises paroxystiques anxieuses (troubles paniques), voire une dépression avec fléchissement de l’humeur…
Les signaux du stress sur le plan relationnel
Des difficultés relationnelles dues à des communications réactives sur le mode agressif, le mode passif ou encore le mode manipulatrice,
GERER SON STRESS DE FAÇON EFFICACE
Jeudi 19h15 – 20h30
avec Véronique Deschamps
psychothérapeute et formatrice depuis plus de 20 ans.
Office de Tourisme de Divonne les Bains, Salle de la Blanchisserie
Inscriptions préalables: deschampslefrancois@laposte.net 06 87 85 53 32
Gérer le stress, c’est quoi ? et comment faire ?
Même si nous vivons de nombreux stress, nous pouvons rester en bonne santé en adoptant des comportements-santé destinés à rétablir et renforcer l’équilibre de notre organisme.
Pour informations:
La DREES a publié deux études qui mettent en exergue la hausse des syndromes dépressifs et des consultations pour ce motif dans le contexte de crise sanitaire :
- Une étude sur la santé mentale de la population française lors du premier confinement, qui analyse notamment l’évolution du syndrome dépressif dans la population générale et les différents facteurs de risque associés (DREES, Etudes & Résultats, 1185 ) ;
- Une étude sur l’activité des médecins généralistes en novembre et décembre 2020 (DREES, Etudes & Résultats, 1186), qui montre une augmentation des demandes de soins liés aux questions de santé mentale.
Une dégradation de la santé mentale en 2020 est également soulignée par les résultats du quatrième Panel d’observation des pratiques et conditions d’exercice en médecine générale, dans lequel les médecins interrogés déclarent une hausse des demandes de soins pour stress, troubles anxieux ou dépressifs en novembre et décembre 2020
Une hausse de la perte d’intérêt à faire les choses, de l’humeur dépressive et des difficultés de concentration
Entre 2019 et mai 2020, quatre problèmes de santé mentale ont augmenté significativement dans la population générale :
- le fait d’être triste, déprimé ou désespéré ;
- la perte d’intérêt ou de plaisir à faire les choses ;
- les difficultés de concentration ;
- les difficultés liées au sommeil, qui concernent plus de la moitié des personnes interrogées.